Un problème récurrent chaque automne
À Montréal, l’arrivée de l’automne rime pour beaucoup d’habitants avec un problème moins poétique que les feuilles rouges : les infestations de souris. Lorsque les températures baissent, ces rongeurs cherchent chaleur et nourriture, s’invitant dans maisons et immeubles. De septembre à janvier, les signalements explosent, et la saison des interventions des exterminateurs se prolonge désormais jusqu’au début de l’année suivante. Ce n’est donc pas un problème isolé, mais bien un enjeu urbain récurrent.
Signes d’une infestation à surveiller
Reconnaître rapidement la présence de souris permet de limiter les dégâts. Les signes les plus fréquents incluent :
- Petites crottes noires près des aliments ou dans les armoires
- Bruits de grattement dans les murs la nuit
- Emballages rongés, fils électriques endommagés ou odeurs inhabituelles
Ces indices indiquent souvent qu’une colonie est déjà en place. Attendre trop longtemps complique l’extermination et augmente les risques de prolifération.
Des risques sanitaires et matériels
Au-delà de la gêne, les souris représentent un danger réel. Elles sont porteuses de maladies (comme la salmonellose et le hantavirus) et de parasites, menaçant la santé des occupants, surtout dans les logements collectifs. Les dommages matériels peuvent aussi être coûteux : câbles électriques rongés (risque d’incendie), isolants détériorés et denrées contaminées.
Prévenir avant tout
La prévention demeure la meilleure arme contre les infestations. Les experts recommandent de :
- Sceller toutes les fissures et poser des grilles aux évents
- Conserver les aliments dans des contenants hermétiques
- Sortir régulièrement les déchets et entretenir les abords de la maison
- Inspecter sous-sols, greniers et remises régulièrement
De nouvelles tendances en extermination
À Montréal, les méthodes évoluent vers des solutions écologiques et personnalisées : pièges sans poison, répulsifs naturels et plans de prévention concertés avec les gestionnaires immobiliers. La sensibilisation des résidents devient un outil clé pour limiter les invasions.
Une responsabilité collective
Le problème des souris n’est pas qu’individuel. Dans une ville dense, la vigilance de chacun influence directement la sécurité de tous. Adopter de bons réflexes, collaborer avec ses voisins et faire appel à des professionnels dès les premiers signes contribue à protéger son logement et son quartier. L’automne est donc le moment idéal pour agir avant que les rongeurs ne transforment nos foyers en abris d’hiver.

