Un campus transformé en laboratoire vivant
Du 21 au 28 septembre 2025, une trentaine de membres de la communauté de l’UQAM ont pris part au Défi nature campus 2025, un bioblitz organisé dans le cadre du réseau Biodiversité au campus. L’objectif : recenser en une semaine le plus grand nombre possible d’espèces animales et végétales sur les deux campus du centre-ville.
« Il s’agissait d’un effort communautaire visant à identifier la biodiversité urbaine sur nos campus », explique Cynthia Philippe, conseillère en écoresponsabilité au vice-rectorat au Développement humain et organisationnel. En tout, 221 observations ont permis d’identifier 122 espèces, dont le pigeon biset, l’écureuil gris, le moineau domestique, l’abeille domestique et le lapin à queue blanche. Côté flore, les plus fréquentes sont l’asclépiade commune, le ginkgo et le févier épineux.
La science citoyenne au service de la biodiversité
Ce projet international encourage la participation citoyenne pour mieux comprendre et préserver la biodiversité. « Lors de la COP15 en 2023, l’UQAM s’était engagée à favoriser la biodiversité. Le bioblitz est l’un des moyens d’y parvenir », ajoute Cynthia Philippe.
Les étudiantes et étudiants du cours Méthodologie en écologie, dirigé par la professeure Tanya Handa, ont joué un rôle central dans cette initiative. Armés de l’application iNaturalist, ils ont pris et validé des photos d’espèces identifiées grâce à l’intelligence artificielle. « Comme naturalistes, c’est essentiel de partager nos connaissances pour confirmer les identifications », souligne la professeure.
Un engagement collectif pour la science ouverte
Le groupe de Tanya Handa a réalisé 102 observations et identifié 68 espèces différentes. Ces données sont désormais accessibles sur la page iNaturalist de l’UQAM, contribuant à un réseau mondial de suivi de la biodiversité.
« Les bioblitz sensibilisent le public et démontrent que chacun peut contribuer à la recherche scientifique », affirme la professeure. Un nouvel événement similaire est déjà prévu pour le printemps 2026, mais l’application iNaturalist demeure accessible toute l’année pour les curieuses et curieux souhaitant observer la nature urbaine montréalaise.
Source : Actualités UQAM

