Un pas en avant pour le dépistage
La Fondation cancer du sein du Québec (FCSQ) a réagi positivement à la recommandation de l’INESSS d’intégrer graduellement les femmes de 45 à 49 ans au Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS). Pour la Fondation, il s’agit d’une avancée significative, mais insuffisante si le dépistage reste basé uniquement sur l’âge.
Un appel à la modernisation
Selon la FCSQ, les données scientifiques montrent que plusieurs facteurs autres que l’âge influencent le risque de développer un cancer du sein. Près de 16 % des cas sont détectés chez des femmes de moins de 50 ans, et une hausse de 45 % a été observée chez les femmes dans la vingtaine. La Fondation insiste donc sur l’importance d’une approche de dépistage adaptée au risque individuel.
Le projet PERSPECTIVE en première ligne
Au cœur de cette vision se trouve le projet PERSPECTIVE, un outil d’analyse génétique combinant test salivaire et questionnaire de facteurs de risque. En cours d’homologation, il permettrait de dresser un profil de risque personnalisé, favorisant un diagnostic plus précoce et des traitements mieux ciblés. La Fondation estime que son intégration au parcours québécois représenterait un gain autant pour les patientes que pour le système de santé, en améliorant l’efficacité et en réduisant les coûts.
Un appel au gouvernement
« Le dépistage doit refléter la réalité des femmes d’aujourd’hui », affirme Karine-Iseult Ippersiel, PDG de la Fondation. Elle invite le ministère de la Santé à saisir l’occasion d’innover afin d’améliorer la qualité des soins et sauver davantage de vies.
Source : Fondation cancer du sein du Québec

