Polémique autour de la candidate à la mairie de Montréal et ses pratiques de location
La candidate à la mairie de Montréal et cheffe d’Ensemble Montréal, Soraya Martinez Ferrada, est au cœur d’une controverse après avoir demandé un dépôt illégal à ses locataires, une pratique contraire au Code civil du Québec.
Malgré cette situation, elle persiste à se présenter comme la « mairesse du logement », affirmant en point de presse : « Tout à fait, et je le dis encore ! »
Selon les révélations de notre Bureau d’enquête, Mme Martinez Ferrada avait exigé un dépôt de 2850 $, présenté comme un dépôt pour les électroménagers — une pratique également interdite. Elle a depuis remboursé ses locataires, plaidant une « erreur de bonne foi ».
Cette défense n’a pas convaincu ses adversaires politiques. Luc Rabouin, président du comité exécutif et chef de Projet Montréal, a dénoncé cette situation, affirmant que « personne n’est au-dessus des lois » et qu’il est « particulièrement ironique » qu’une aspirante à la mairie, qui fait du logement son principal cheval de bataille, ait enfreint les règles en la matière.
Alors que les deux tiers des Montréalais sont locataires, ce scandale pourrait peser lourd dans la campagne municipale à venir.