Une mission humanitaire à haut risque
Nimâ Machouf, épidémiologiste à l’Université de Montréal et ancienne candidate du NPD, participe à une flottille internationale visant à acheminer de l’aide humanitaire à Gaza. Malgré les interceptions de certains bateaux par l’armée israélienne, elle se dit déterminée à poursuivre sa route à bord du navire Conscience, en compagnie de cinq autres Canadiens.
Briser le blocus de Gaza
Rejointe en vidéoconférence par CTV News alors que son bateau longeait les îles grecques, Machouf a expliqué que l’objectif était de briser le blocus israélien qui limite l’entrée de médicaments et de nourriture dans l’enclave. « Nous sommes obligés de mettre nos vies en danger pour briser ce siège », a-t-elle déclaré.
Une flottille internationale diverse
La Global Sumud Flotilla rassemble des médecins, artistes, élus et militants de divers horizons. Tous revendiquent une action pacifique et non armée. Sur son site, l’organisation affirme : « Nous sommes unis par une vérité : le siège et le génocide doivent cesser. »
Un contexte de guerre et de famine
Cette initiative intervient dans un contexte dramatique : selon le ministère de la Santé de Gaza, plus de 66 000 Palestiniens ont été tués depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas il y a 23 mois. La famine progresse et Gaza City a officiellement été déclarée en état de famine par les observateurs internationaux.
Pour Machouf, c’est « la plus grande action humanitaire civile » organisée depuis le début du conflit. Elle espère que la pression internationale pourra contraindre Israël à laisser passer l’aide. « Nous ne sommes pas armés. Nous sommes tous non violents », rappelle-t-elle.

