À Valleyfield, un juge a conclu qu’une Montréalaise de 34 ans n’était pas criminellement responsable d’avoir abandonné sa fille de trois ans dans un champ en Ontario en juin. Un psychiatre de l’Institut Philippe-Pinel a confirmé que la mère souffrait d’une maladie mentale qui l’empêchait de discerner le bien du mal.
Le tribunal doit désormais décider si elle restera détenue à Pinel ou si elle pourra bénéficier de sorties sans escorte, une option défendue par ses avocats mais contestée par la Couronne. Ses parents, témoins à l’audience, ont confirmé qu’elle souffrait depuis longtemps de troubles psychiatriques graves.
L’enfant, retrouvée près de l’autoroute 417 avec des blessures mineures, vit aujourd’hui avec son père, qui a cessé de travailler pour s’occuper d’elle à temps plein. L’affaire soulève des inquiétudes quant au suivi et à la prise en charge des troubles mentaux graves.

