Entre art de rue et vandalisme, Montréal cherche l’équilibre
Montréal consolide sa réputation de capitale nord-américaine de l’art urbain, mais cette effervescence s’accompagne aussi d’une hausse marquée des graffitis non autorisés.
Selon les plus récents chiffres municipaux, la superficie de tags retirés a bondi de 40 % en cinq ans dans les quartiers centraux de la ville. En parallèle, la Ville de Montréal n’a jamais autant investi dans la réalisation de murales et fresques subventionnées, favorisant l’embellissement de ses espaces publics.
Les initiatives artistiques telles que le Festival MURAL et les nombreux projets communautaires encouragent la création de murales spectaculaires qui attirent autant les touristes que les Montréalais. Mais cette montée de l’art urbain légal ne freine pas pour autant les actes de vandalisme.
Face à ce phénomène, la Ville tente de concilier liberté artistique et lutte contre les dégradations, tout en continuant à soutenir des projets qui embellissent les quartiers et offrent une véritable valeur ajoutée au paysage montréalais.