Une ville plus verte, moins minérale : Montréal accélère sa transition écologique
À l’ouverture du Sommet Climat Montréal, la mairesse Valérie Plante a annoncé une nouvelle cible ambitieuse : atteindre zéro artificialisation nette des sols d’ici 2030. En clair, chaque espace végétal détruit — pour du béton, un stationnement ou un immeuble — devra être compensé par un aménagement équivalent en nature.
La Ville entend ainsi freiner la perte de biodiversité, les risques d’inondation et les îlots de chaleur urbains, en maintenant le pourcentage de surfaces minérales sous le seuil actuel de 62 %. Aujourd’hui, seulement 38 % du territoire de l’agglomération montréalaise est considéré comme perméable et végétalisé.
En parallèle, la Ville a annoncé le déploiement de 11 000 bornes de recharge pour véhicules électriques d’ici 2030, ainsi que la création d’un groupe de travail avec l’industrie de l’assurance pour anticiper les effets des événements climatiques extrêmes.
Valérie Plante résume ainsi sa vision : « La transition écologique est le legs dont je suis le plus fière. »