Le conflit de travail à la Société de transport de Montréal (STM) s’enlise alors que le syndicat accuse la direction de refuser toute négociation significative à cinq jours d’une grève qui pourrait paralyser le réseau. Les 2 500 chauffeurs d’autobus et métro représentés par le Syndicat des travailleurs du transport (STT) menacent de débrayer à partir de vendredi minuit.Le principal point d’achoppement reste les conditions de travail, including les horaires et les temps de pause. Le syndicat dénonce également le recours croissant à la sous-traitance pour l’entretien des véhicules. La STM affirme de son côté avoir fait des offres « raisonnables » compte tenu de ses contraintes budgétaires.Les usagers montréalais, déjà affectés par les récentes perturbations, redoutent un arrêt complet du service. La Ville de Montréal suit la situation de près mais n’est pas intervenue directement dans les négociations pour l’instant.

