Depuis lundi, les 2 400 travailleurs d’entretien de la STM ont déclenché une grève limitée de deux semaines, prévue jusqu’au 5 octobre. Le conflit oppose le Syndicat du transport de Montréal–CSN et la direction de la société de transport après un an de négociations infructueuses. Les employés réclament une hausse salariale de 25 % sur cinq ans, le refus de sous-traiter certaines tâches comme le déneigement et une compensation lorsqu’ils doivent être déplacés vers d’autres garages.La STM propose plutôt une augmentation de 12 % sur cinq ans, arguant que les demandes syndicales représenteraient 330 M$ supplémentaires dans son budget déjà fragilisé par un déficit de 80 M$ en 2024 et une baisse de l’achalandage depuis la pandémie. La direction affirme vouloir « respecter la capacité de payer des contribuables » sans réduire l’offre de service.La grève touche le service les lundis, mercredis et vendredis. Les horaires du métro sont restreints (6 h 30 à 9 h 30, puis 14 h 45 à 17 h 45, et enfin 23 h jusqu’à la fermeture habituelle). Les autobus sont également affectés avec des plages horaires sans départs. Le service de transport adapté, lui, fonctionne normalement.En attendant une entente, les usagers sont invités à privilégier la marche, le vélo, Bixi, le covoiturage, Communauto, taxis, Uber ou encore le télétravail. Aucune compensation financière n’est prévue pour les détenteurs de titres de transport.

